J’ai roulé deux heures de suite dans les méandres du 94 : Villiers-sur-Marne, Le Plessis-Trévise, Chennevières-sur-Marne, Champigny-sur-Marne et enfin Bry-sur-Marne. Le trafic était assez dense par moments, les erreurs nombreuses.
J’ai eu un nouveau moniteur pour ces deux heures. L’auto-école semble avoir des problèmes de gestion du personnel, probablement dû aux épidémies saisonnières (gastro-entérite, rhume, etc.). J’ai moi-même évité la catastrophe en sacrifiant une partie de mes nuits récentes à orienter ma tête correctement afin de ne pas aggraver ma rhinite (sinon, ça se transforme en sinusite et ça fait mal au fond du nez :P).
Bref, je ne suis pas là pour parler médical, mais bien de conduite.
Il n’y a pas grand chose à dire de ces deux heures, j’ai juste mieux pris conscience de mes faiblesses au regard de l’anticipation : je n’observe les obstacles ou les évènements qu’une vingtaine de mètres à l’avance alors qu’ils étaient visibles de loin par exemple. De plus, le moniteur m’a fait rectifier autant qu’il a pu la manière dont je gérais les vitesses : j’ai tendance à tenir la 1ère trop longtemps avant de passer à la 2nde, je rétrograde trop tôt lorsque j’aborde un carrefour giratoire, je ne passe pas assez souvent à la 3e ou 4e quand j’en ai l’occasion…
Avec le trafic qu’il y a eu, j’ai également rencontré des situations ambigües en arrivant sur des giratoires sur lesquels peu de conducteurs utilisaient les feux clignotants afin de signaler leurs intentions. Le plus drôle, c’est que le moniteur me disait d’y aller, mais bon, quand je ne sais pas ce que vont faire ceux qui sont déjà sur l’anneau, est-ce bien de se lancer quand même au risque d’attraper un refus de priorité ?
Pour arriver à un giratoire :
- contrôles,
- clignotants,
- placement sur la bonne voie,
- contrôle rétroviseur intérieur avant le freinage,
- freinage,
- rétrogradation en 2nde.
Aussi, j’ai appris une nouvelle règle : quand on arrive à une intersection en T et que l’on veut tourner à gauche, il faut repasser en 1ère. Je suis en train d’investiguer sur ce qui s’appellerait la «1ère roulante».
À part ça, le moniteur m’a également demandé d’appuyer sur l’accélérateur avant d’embrayer. Je faisais assez souvent l’inverse pour ne pas avoir la voiture qui recule au démarrage, chose que je déteste. Je pensais plutôt que c’était bien de préparer son démarrage, le moniteur précédent m’incitant à chercher le point de patinage pour démarrer plus vite.
Enfin, comme d’habitude, on m’a reproché ma manière de tenir le volant à la fin d’un virage. Je ne les croise pas assez en gros. 😀
Sinon, pas grand chose d’autre à dire. Il n’y a aucune manœuvre effectuée pendant ces deux heures, à la déception du formateur. Bon, à la fin, je me suis garé, mais bon, ça ne compte pas exactement vu que je me gare tout le temps (ou presque) en rentrant.
Pas de case cochée aujourd’hui mais des appréciations verbales sur mes progrès durant les deux heures et par rapport au nombre total d’heures de conduite.